Nouveau colocataire [PV Zelos]

Elle s’était jeta vers la douche de sa chambre à peine arrivé à l’académie. Elle était exténuée, éreinté, énervé … Bref, elle avait juste besoin d’une douche bouillante pour se ressourcer. Enfin de la solitude, enfin un peu de calme. Jamais elle n’aurait pensé que ça lui manquerait autant et pourtant … Elle savourait ces instants de tranquillité. Elle n’avait plus envie de sorti de sa chambre, de sa salle de bain ni même de sa cabine de douche.

Elle se reposa contre le mur, laissant l’eau bouillante couler sur son corps. Elle prit un drôle de tique qu’était de se savonner et de se frotter à chaque fois qu’elle pensait à Zelos et à se baisé qu’il lui avait donné. C’était dingue, elle s’était exilé là pour ne plus le voir, et son visage demeurais dans sa tête. Elle avait l’impression de devenir dingue … Pourquoi est-ce qu’il la perturbait autant ? Serait-elle vraiment en train de tomber amoureuse ? Elle … Tomber amoureuse ? De LUI ?

Elle se frotta une nouvelle fois le corps et les cheveux. Elle ferma les yeux un instant et repensa à tout ça … Ces baisées, ses mots … Et puis, ce qu’il avait fait avec cette fille. Elle eut un pincement au cœur. Elle s’était tellement savonné qu’elle embaumerait de jasmin sur cinq cent mètres pendant au moins un mois … Elle eut l’impression de partir loin dans ses pensées, comme si elle s’était endormit debout. Elle passa des heures là, a profité de l’eau.

Elle ne savait plus quoi penser de Zelos au final, lui faire confiance ? Non, elle ne le pouvait pas, pas après tout ça … Et pourtant … elle avait l’impression qu’il lui manquait déjà. Elle tenta bien de chasser cette idée de sa tête mais chaque fois qu’elle tentait, elle se souvenait de ces deux baisés. Une brosse à dent, il lui fallait une brosse à dent !!
Après s’être frotté le corps, elle se frotta les dents. Longtemps. Un peu plus et elle avait gratté l’émail … Mais ses gencives la rappelèrent à l’ordre bien avant ce désastre. Elle décida de se rincer pour de bon et sorti enfin de son cocon pour s’enrouler d’une serviette. Elle entreprit de démêler ses cheveux encore mouillé avec un peigne quand on frappa à la porte de sa chambre …
Combien de temps avait-elle passé la dedans ? Elle ne savait pas, mais elle s’en moquait. Quoi que, elle avait faim, elle se commanderait sans doute une pizza après, n’ayant courage à rien d’autre.

On frappa une nouvelle fois avec plus d’insistance, et annonça qu’elle arrivait avant de s’enrouler d’une serviette.

Ce devait être une de ses camarades l’étages qui venait lui emprunter un peu de dentifrice ou quelque chose de ce gout-là. Ça arrivait souvent, des petits oublis, il fallait être solidaire entre camarade demoiselle.
Elle se dépêcha d’aller ouvrir la porte et derrière elle découvrit … Quelqu’un qu’elle n’attendait pas ….

-Zelos ?!?

Elle le regarda de haut en bas et il fit de même avec elle, avec son sourire enjôleur, comme si elle était une friandise. Elle voulut refermer la porte mais il la bloqua avec son pied.

-Mais qu’est-ce que tu fais ?!

Lorsqu'il pénétra dans l'accueil du dortoir des filles, telle ne fut pas l'attroupement de ses pensionnaires ! Entre celles qui voulaient attirer son attention et celles qui tentaient de le faire sortir, c'était une vraie guerria -il ne manquait plus que la boue pour que Zélos entrevoie une seconde fois le paradis !
Il se fraya un chemin tant bien que mal vers les escaliers et vérifia le numéro de la chambre de Sheena sur un papier. Car le petit coquin avait déjà tout préparé : quelques temps plus tôt, il avait joué de ses relations au sein même de l'école pour changer de chambre et ainsi se retrouver avec la dulcinée. Un plan parfait et sans bavures.

La ninja se trouvait dans la chambre 120. Il se planta devant la porte, respira un bon coup et frappa. Est-ce qu'elle allait le frapper en le voyant ? Ou pire encore : est-ce qu'elle allait lui envoyer dans la tronche l'Esprit avec lequel elle avait pactisé ? Il n'y eut aucune réponse. Le rouquin frappa avec plus d'insistance et une voix annonça qu'elle arrivait. Il gesticula un peu pour se décontracter quand la porte s'ouvrit sur... Sheena vêtue d'une simple serviette de bain !

- Zélos ?!?

Le jeune homme se contenta de la regarder de haut en bas, un sourire idiot sur ses lèvres. La serviette épousait parfaitement ses formes généreuses. Mais comme on dit : "On touche avec les yeux". Sheena tenta de refermer la porte, mais il la bloqua avec le pied - une affreuse douleur lui parcourut d'ailleurs toute la longueur du tibia.

-Mais qu’est-ce que tu fais ?!
- Bah j'emménage !

L'annonce sembla la paralyser sur place. Zélos en profita pour entrer et s'installer sur le lit vide, l'autre étant couvert des vêtements sales de la brunette, qui reprenait justement ses esprits en claquant la porte. Elle courut immédiatement s'enfermer dans la salle de bain, en prenant soin de resserrer la serviette autour d'elle. Elle était toute rouge. De colère ou de gêne ? Le jeune homme s'en fichait un peu : puisqu'elle ne l'avait pas atomisé, tout allait bien ! Il l'entendait qui s'affolait dans la petite pièce. Et par miracle, sous la poignée de la porte se trouvait... une serrure !
Le Don Juan se glissa alors discrètement en face du petit trou. De son œil droit, il vit la forme du corps de la jeune femme quelque peu flouté à cause de la vapeur. Elle enfila son soutien-gorge d'une manière très sensuelle - selon lui - en insistant bien sur le fermoir. Elle enfila ensuite sa petite culotte en dentelle blanche, tout aussi sensuellement - toujours selon Zélos.
Ayant vu le plus "important", il se jeta sur le lit en affichant son air de pervers.

** Ma petite Sheena, je t'aime à la folie ! ♥ **

Mais sa curiosité masculine était plus forte que tout, et il ne put s'empêcher d'aller se poster une nouvelle fois derrière la serrure. Cependant, il eut moins de chance que la dernière fois, beaucoup, beaucoup moins de chance. Car à peine eut-il posté son œil dans le trou de la serrure que la porte s'ouvrit à la volée, et son regard donnait désormais sur le bas-ventre de la ninja.
Cette fois-ci, elle lui asséna un puissant coup de genou dans la mâchoire qui le fit voltiger jusqu'à l'autre bout de la chambrée. Elle lui cria qu'il ne changera jamais et le ligota à l'aide de ses cartes. Zélos n'opposa aucune résistance, et profita même du fait qu'elle avait oublié de lui clouer le bec pour entamer une discussion :

- Dis Sheena, maintenant qu'on va vivre ensemble...

Elle le corrigea car ils ne "vivaient pas ensemble".

- Vu qu'on va "partager la même chambre", est-ce qu'on...

Il hésita un moment avant de le dire :

- Est-ce qu'on va rapprocher nos lits pour dormir ensemble ?

Là elle lui colla une carte sur la bouche. Elle prétexta aller se plaindre à l'administration et sortit de la chambre. Zélos gigota un moment sur place et se défit des liens. Il se rallongea sur le lit libre : Sheena aurait-elle perdu la main quand il s'agissait de lui faire passer un sale quart d'heure ? Au même instant, la concernée pénétra dans sa chambre.

Abasourdis par l’annonce du rouquin, elle s’immobilisa et perdit son regard dans le couloir. Elle avait besoin de se repasser la scène encore une fois … Il allait quoi ?!? Elle fut tiré de sa transe par quelque demoiselle qui tentèrent de regard par l’entrebâillement de la porte et Sheena ne perdit pas de temps pour claquer la porte de sa chambre d’un air furieux. Super, non seulement Zelos la squatter après deux longues, très longues journée à le supporter, mais en plus, tout un étage de commères et de furies l’avait vu rentré dans sa chambre alors qu’elle était quasi nu. Elle était rouge de range et pourpre d’embarra. Elle n’avait rien la dessous, elle avait l’impression d’être totalement nue et vulnérable face à ce pervers !! Et qu’allait pensée les autres ? Bon sang, les problèmes faisait que de commençait, en plus de devoir supporter Zelos, elle allait devoir super ses groupies … Une idée l’effraya : et si il ramener une de ses greluches ici et qu’il faisait des cochonneries comme ça, à côté d’elle ?
Non ! Pas de greluche et pas de Zelos non plus !!! Il fallait pas rêver non mais ho !

Alors que Zelos prenait ses aises, Sheena se précipita dans la salle de bain, n’oubliant pas de fermer à clef, ce dingue aurait été capable de rentrer ! Elle se dépêcha de s’habiller, sous-vêtements puis elle enfila une légère nuisette blanche en soit et un kimono blanc à fleurs mauve qu’elle laissa ouvert, lui servant simplement de robe de chambre.

Elle attaqua une pince pour relever ses cheveux encore trempé ou ouvrit la porte dans un même élan. C’est pas vrai, il était malade à ce point ? Et bien si, il était bien en train de l’espionner ce sale pervers nympho !! Et le pire dans tout ça, c’est que ça ne l’étonnait même pas. Ni une ni deux, elle releva le genou pour lui donner un puissant coup dans la mâchoire. Dommage, s’il s’était redressé plus tôt elle l’aurait eu à un endroit plus intéressant.
Elle enchaina rapidement en envoyant une farandole de carte le saucissonner. Il ressemblait maintenant un très bel asticot. Sheena garda un regard réprobateur alors qu’il que le ver de terre engagé la conversation.

-Dis Sheena, maintenant qu’on va vivre ensemble …
-On ne va pas vivre ensemble, tu rêves !
-Vu qu’on va « paratager la même chambre », est-ce qu’on …
*Est-ce qu’on quoi ? Il va demander quoi là ?*
L’hésitation effraya la demoiselle qui avait déjà fait glisser une carte entre ses doigts.
-Est-ce qu’on va rapprocher nos lits pour dormir ensemble ? Finit-il enfin.

Mauvaise idée. Elle envoya sa carte se coller sur la bouche du roux, reprenant son expression colérique. A force de se mettre en colère, elle allait finir par avoir des rides !!

-N’espère pas passer une seule nuit ici sale pervers attardé ! Je vais régler ça à l’administration ! S’esclaffa-t-elle.

Elle referma son Kimono en le tenant d’une main et sorti aussitôt de la chambre. Elle parcourut le couleur, croisant les regards de ses camarades. Certaines était hostile, d’autre envieuse, jalouse ou encore choquée. Sheena paraissait clairement froissée et ne put arriver au bout du couloir, un barrage de furies lui faisait face.

-Quoi ? Lança-t-elle furieusement.
-Tu partages ta chambres avec mon Zelos ?
-Nan c’est une erreur que je vais régler tout de suite.
La fille l’attrapa par le colle, aussi furieuse que l’était Sheena.

-Je t’interdis de me le voler.
-Premièrement : Je ne te le volerait pas, je te paies pour que tu le récupère même si tu veux. Deuxièmement : surveille plutôt tes copines si tu as si peur qu’il aille voir ailleurs.
Les demoiselles en question eurent une moue de coupable.
-Et enfin, lâche moi tout de suite ou je te casse un ongle, je ne suis pas d’humeur !!!

Elle repoussa la furie d’un revers de main et atteignit le bureau de l’étage. Elle se plaint auprès de la secrétaire qui ne voulut rien entendre, prétextant qu’elle avait autre chose à faire que de changer sans arrêt les chambres des élèves pour des histoires de gamins. Vexée, Sheena tourna les talons pour retourner le plus vite possible à sa chambre. Elle allait avoir droit à des représailles alors qu’elle n’avait absolument rien demandé. Il le faisait exprès en fait … Mais qu’est-ce qu’elle lui avait fait pour qu’il lui en veuille à ce point, pour lui attirer tant d’ennuie !?

Elle referma la porte à clef derrière elle, de peur qu’on vienne la chercher jusque-là ou qu’une groupie débarque totalement nue pour se jeter sur Zelos … Elle s’attendait à tout maintenant.

-Merci beaucoup pour m’envoyer tes groupies en furies ! C’est super, comme si y avait pas assez de malades qui voulaient ma mort !!

Elle alla s’assoir sur son lit et retira la pince de ses cheveux pour les brosser plus convenablement. Elle avait laissé son kimono s’ouvrir légèrement sur sa nuisette et jeta un œil par la fenêtre. Elle était resté longtemps sous la douche, il faisait nuit.

-Tu as couché avec combien de personne pour réussir ça ? Les chambres ne sont pas mixte normalement ! A moins que … tu te sois fait passer pour une femme … Elle eut un rictus moqueur. Pas si difficile pour toi.

-Merci beaucoup pour m’envoyer tes groupies en furies ! C’est super, comme s'il n'y avait pas assez de malades qui voulaient ma mort !!

Zélos préféra se taire, laissant la jeune femme s'assoir sur son lit et se brosser les cheveux correctement. "Comme par hasard" son regard fut attiré par la belle couleur satinée de sa nuisette que son kimono laissait légèrement entrevoir. il détourna immédiatement le regard quand elle lui adressa une nouvelle fois la parole.

-Tu as couché avec combien de personne pour réussir ça ? Les chambres ne sont pas mixte normalement ! A moins que … Tu te sois fait passer pour une femme …

Elle eut un rictus moqueur.

- Pas si difficile pour toi.

Le Don Juan ne savait quoi répondre à cette taquinerie, alors il se contenta de sourire. C'était si plaisant qu'elle le taquine à nouveau, "comme au bon vieux temps" dirait-on. Zélos s'allongea sur le dos, les bras croisés derrière sa tête et regarda le plafond. Ils restèrent quelques minutes ainsi, sans bouger ni rien dire, en silence. Soudain le rouquin se releva et s'étira, comme s'il avait dormi pendant des heures.

- Il y a encore de l'eau chaude dedans ? fit-il en pointant la salle de bain.

La ninja lui répondit vaguement.

- Je tiens tout de même à être présentable devant "Père".

Il avait prononcé ce dernier mot avec un goût amer dans la bouche. Comment pouvait-il encore l'appeler ainsi après tout ce qui s'était passé par sa faute ? Il chassa cette idée de la tête et s'enferma dans la salle de bain. Il se dévêtit [HS : Haaaaaaaaaaann ! ♥ ] et fit couler l'eau bouillante sur son torse. C'était si agréable d'enfin pouvoir se laver comme il le faut (ben oui, juste se rincer à l'eau tiède c'est pas vraiment une partie de plaisir !). Il prit le savon et se frotta [HS : ouiiiiiiii ! ♥ ] ses muscles endoloris. Ses longs cheveux rouges ondulaient sur ses épaules et dans son dos. Il resta de longues minutes sous l'eau chaude. De la buée couvrait entièrement le miroir au dessus du lavabo. Il se décida enfin à s'essuyer et se rhabilla. Ses vêtements sentaient encore un peu l'humidité de la forêt et les cendres du village calcinés de Mizuo.
Alors qu'il sortait de la salle de bain, Sheena s'était couchée, la couverture remontée jusqu'à son menton. Le jeune homme se pencha sur son visage : elle semblait dormir paisiblement. Zélos lui embrassa tendrement le front et lui caressa la joue.

- Quoi que tu dises, Sheena, je t'aime et t'aimerais toujours.

Il tourna alors les talons, s'équipa et sortit de la chambre en fermant doucement la porte derrière lui. Il était enfin temps de mettre un terme à cette histoire de famille.

Il ne répondit rien à sa provocation. Absolument rien. Mais pourquoi il répondait pas ? Il n’avait même pas l’air vexé, il souriait simplement … C’est dingue ça … En fait, il était inviable ce type, cela était sans doute dû a son narcissisme ? En fait, elle avait bien réussit à le vexer une fois. Hier, lorsqu’elle l’envoya sur les roses en l’accusant de toujours vouloir s’emparer du secret de Mizuo. Cette pensée la rendit pensive … Il devait être fière de lui, de réussir à la faire tourner en bourrique comme ça …
Elle reposa sa brosse à cheveux pour attacher ses cheveux, c’était presque un mécanisme, elle n’était qu’il traine dans sa nuque. Zelos se redressa après un instant de méditation pour demander s’il y avait encore de l’eau chaude.

-hm, j’en sais rien, peut-être, peut-être pas …

Après les heures qu’elles avaient passé sous l’eau … Elle devait avoir vidé le stock de l’école ! Peut-être même de la ville … Le jeune homme se leva, il a bien raison, le seul moyen d’en être sûr c’était d’aller essayé. Elle espérait qu’il se givre les **** en prenant sa douche … Tiens, son amertume n’était pas encore passé. Il ne passerait sans doute jamais. Elle ne voulait pas le haire pour ce qu’il s’était passé cette nuit, elle voulait simple le mépriser pour ce qu’il était. Et pourtant, elle s’était attaché à ce qu’il était mais ne lui pardonnerait jamais ce pour quoi elle le haïssait vraiment et pour lequel elle ne voulait pas le détester … Vous comprenez hm ? C’est normal, Sheena non plus ne comprend pas !

Le roux annonça qu’il devait être présentable pour son père et Sheena lui lança un regard interrogateur. Il disparut derrière la porte de la salle de bain et la demoiselle baissa les yeux vers Tsuki, qui venait d’apparaitre à ses côtés.

-Je crois qu’il compte vraiment défier son père.
-Hm, tu crois ? Moi je pense qu’il va simplement allé faire son rapport.
-Si il l’affronte, il risque de mourir.
-Et si il lui fait son rapport, je suis mal.

Conversation de sourd. Il y eut un silence et Sheena se leva. Alors qu’elle entendait l’eau coulé, elle se précipita vers l’armoire de sa chambre où elle sorti de quoi se vêtir pour une filature. Elle resta dans ses couleurs classiques : Un haut de bande blanche, un haut de kimono mauve avec quelques décorations bleues, et une jupe short violette. Elle enfila des mitaines bleues et une genouillère violette foncée. L’eau cessa de couleur. Elle se jeta dans son lit et remonta la couhette jusque sous son nez et ferma les yeux.

-Qu’est-ce que tu fais ? Chuchota Tsuki.
-On va le suivre, s’il me trahit encore une fois je serais prête comme ça. Il ne me prendra pas par surprise.
*Ah moins que ce soit justement ça son plan ?*

Tsuki se faufila au fout des couettes son se blottir contre le ventre de Sheena alors que Zelos sortait de la salle de bain. La brune s’efforça de garde garder les yeux fermés et d’avoir l’air le plus paisible possible, même lorsqu’elle entendit les pas de son nouveau colocataire approcher. Elle serra les points, seule signe distinctif de sa crispation actuelle. Elle s’efforça de ne pas se cacher la tête sous la couette lorsqu’elle senti les lèvres de Zelos sur son front.

*Dormir, je dors, je fais la morte …*
-Quoi que tu dises, Sheena, je t’aime et t’aimerais toujours.

Il l’avait grillé ? Il savait qu’elle ne dormait pas ? Elle aurait préféré dormir elle, en tout cas , pour ne pas avoir à entendre ça. Alors que ses pas s’éloigné, elle se mordit la lèvre inférieur. Elle attendit quelques minutes après que la porte se soit refermée pour sortir du lit et enfiler des chaussures bleues. Elle enfila un chaperon violet foncé et ouvrit la fenêtre.
Elle avait vu sur les portes de l’académie. Zelos les dépassa bientôt.

-Je n’aime pas quand il dit ça.

Elle n’aimait pas car à chaque fois, cela ravivait ses propres sentiments. Elle ne voulait pas encore les assumer. Elle allait le suivre, avec toute la discrétion dont elle était capable en tant qu’espionne et assassin. Se déplaçant pas les toits, jamais elle ne se fera repérer.