Senetcher avait quitté l'école afin de partir se promener. Il faisait cela depuis bien longtemps, si bien qu'il arrivait toujours à sortir et à rentrer sans se faire remarquer. Il marchait désormais dans les rues de la ville, la tête baissée, les bras le long du corps. Il ne savait pas trop où aller, il se dirigea alors là où personne ne pourrait le déranger, ou presque. Il arriva devant une vieille usine désaffectée et en ruines. Ses quelques bâtiments intacts servaient de repères aux exclus de la société. Senetcher se dirigeait vers la cheminée de l'usine. Lorsqu'il arriva à son sommet, il avait une excellente vue de la ville et du désert alentour. Il le va les yeux vers le ciel, la lune en était au quart de son cycle et ne brillait pas beaucoup, ce qui laissait voir un bon nombre d'étoiles. Senetcher s'allongea et ferma les yeux.
-Hé ho toi !
-Mais fous lui la paix !
-Oh ça va hein !
Senetcher ouvrit les yeux et se redressa. Il n'y avait personne. Il avait pourtant bien entendu des voix.
-Non mais cherche pas, on est dans ta tête.
-Dis pas ça, il risque de devenir fou.
-Ah m'emmerde pas !
-Mais vous êtes qui ?
Comme réponse à sa question, deux personnes apparurent.
-On est qui ? Mais on est l'esprit de ton zanpakuto.
-Oui enfin, on représente chacun une de tes armes.
-Ça me fait une belle jambe, à quoi vous servez ?
-Et bien, si tu libères tes armes, tu pourras posséder une toute autre puissance.
-Mais pour ça, tu dois nous appeler. A ton dernier combat tu manquais de puissance.
-Appelle nous, montre nous que tu as besoin de nous, et tu auras la puissance.
La vision disparut et Senetcher fixa de nouveau le ciel. Il ne comprenait pas ce qu'il venait de se passer.
**C'était qui ces deux guignols ? Et comment je les appelle ?**
Il regarda la seule dague qu'il avait avec lui. Ils avaient dit être l'esprit de ses armes. Comment ses armes pouvaient elles enfermer un esprit ?
**Oh puis je verrai ça plus tard, une bonne nuit de sommeil et ça ira mieux.**
Senetcher repartit donc en direction de l'école. Il crut apercevoir en chemin, au coin d'une rue ou dissimulé dans l'ombre, l'un des deux esprits. Il oublia très vite et repartit dans sa chambre. Il posa sa dague, s'allongea sur son lit, et s'endormit.