Les petits Yasashii

Il suffit qu’elle passe la porte de sa salle de cours pour choquer son professeur. Elle séchait régulièrement les cours, mais ça, les maths, elle n’y allait carrément jamais. Le professeur avait dû la voir en tout 5 fois de toute l’année. Même ses camarades de classe étaient étonnés, la plus par pensait sans doute qu’elle avait dû quitter l’académie depuis longtemps. En fait, elle n’allait qu’au cours pratique et en histoire parce que le professeur était mignon (et que c’était un très bon coup). Oui, pourquoi se priver un beau garçon sous prétexte que c’était un professeur ? Ceux qui savait qu’elle faisait ça pensait qu’elle couchait pour les notes, mais son but premier était surtout de prendre son pied, après si l’homme lui donnait un coup de main …. Pourquoi pas ! C’était tout bénef.

Elle alla s’installer à une table entourée de quelques amis qui la charrièrent sur sa présence ici. Maintenant que le directeur l’avait dans le collimateur, ça allait être délicat de sécher. Elle avait bien pensé à le mettre dans son lit lui aussi, mais elle doutait qu’il soit comme ça. Enfin, elle essaierait quand même ! Il était bel homme en plus … si elle l’avait croisé au Light Angel, elle aurait certainement tout fait pour le faire flancher.

Elle passa son heure à griffonner des petits dessins, faisant semblant d’écouter. Elle eut le temps de penser à plein de chose. A sa sœur cachée, à Utai … Et le bal de la semaine prochaine qui approchait à grand pas … Elle qui avait tant de conquête n’avait toujours pas de cavalier.

*Sauvons l’honneur, je pense que je vais aller me proposer comme animatrice …*

Elle en revenait pas qu’elle allait passer le bal seule … Tous ses amis avaient quelqu’un en vue pour le bal, elle, elle n’était que l’éternel célibataire, la bonne amie qui fait des paris stupide, la sexe-friend … Rien de plus. Pas de Valentin cette année ! ça c’était déprimant, surtout pour une fille comme elle.
Tant pis, osef, elle ferait l’animation et elle se trouverait quelqu’un plus tard pour passer du bon temps. Pas pour un soir …

Elle devait oublier le bal. Elle allait bientôt rencontrer sa sœur jumelle et les présentation risquait d’être un peu étrange.

*Je vais dire quoi ? « Salut sœurette, on se connait pas mais on est jumelle, trop cool non ? Allez vient on va se faire une bouffe » …. Ouais c’est pas mal ça en fait !!*

Quoi de mieux qu’un diner pour apprendre à se connaitre ? Elle se demandait si sa sœur était aussi volage qu’elle ! Peut-être avait-elle eut des conquêtes en commun ?

La cloche sonna enfin la fin de ses deux heures de cours. Il était temps pour elle de rejoindre le stade pour retrouver Seisaku, en espérant qu’elle ait trouvé Sheena. Elle arriva dans le grand stade où commençait à s’amasser quelques étudiants. Elle longea les gradins en sondant la foule pour tenter de trouver Seisaku ou de reconnaitre les petits Yasashi qu’elle ne connaissait en fait pas du tout.

Elle aperçut alors Seisaku au loin, parlant à un professeur. Kaena la rejoint en trottinant gaiement alors que le professeur indiqué de jeune gens du doigt. Kaena suivit l’indication de l’homme et son regard tomba sur deux adorables frimousses.

-Ho mais … mais c’est qu’il est mignon le petit gars …

Il semblait un peu jeune mais … ça ne la dérangeait pas !

Après avoir quitté la chambre de l’étrange couple tout feu tout flamme, Seisaku prit le temps de faire un tour dans l’académie. Au hasard de son chemin, elle tomba devant une pierre tombale en l’honneur d’élèves tombé au combat. La jolie brune se remémora alors un légende Utaienne évoquant les guerriers de la déesse. Chaque guerrier tombé au combat rejoindra la déesse dans sa demeure céleste en attendant l’ultime batail.
Cette batail qui approchaient … Tous ces élèves reviendraient-ils ce jour-là pour combattre à leur côté ?

Devant cette stèle funèbre, se recueillait une demoiselle bien triste en qui Seisaku pu lire sans peine. Cette avait du sang Utaien, elle ne sentait sans avoir besoin de la regarder. Mais ce n’était pas tout … Elle savait quelque chose que la concerné elle-même ignorait.

*ça alors … est la fille du proviseur que j’ai rencontré tout à l’heure ? Mais pourquoi ne lui a-t-il rien dit ?*

Elle garda ses révélations pour elle décida d’aborder la demoiselle naturellement. Elles discutèrent longuement et, même si Seisaku l’avait déjà vu dans ses yeux, la brune lui confiât que son petit ami faisait partit des victimes annoté sur cette stèle.
Elles eurent une longue discussion, très complice au terme de laquelle la belle princesse lui avoua sa quête et les origines Utaiennes qu’elle reconnaissait en son interlocutrice. D’ailleurs, elle s’appelait Linoa, charmante, mais quelque chose clochait en elle. Elle accepta d’apporter son aide à la princesse, insistant sur le fait qu’elle avait besoin de se trouver une raison, et peut-être, qui sait, tout redémarrer à zéro ailleurs …

Les deux demoiselles durent se quitté, Linoa avait cours et Seisaku rendez-vous. Elle se dirigea donc vers le stade et contacta aussitôt un professeur.

-Bonjour Monsieur, je suis à la recherche de Shokusai et Hisaka Yasashii, feraient-ils parti de vos élèves par hasard.
-Ah oui les petits Yasashi hm … Ils fouilla ses élèves du regard et pointa une direction du doigts alors que Kaena arrivait. Ce sont eux la bas.
-Merci beaucoup.

La princesse Utaienne rejoignit les jumeaux, talonnés par Kaena. Elle arbora un sourire doux en arriva face à eux. La demoiselle semblait pure et innocente, très douce et fragile. Le jeune homme lui avait un air un peu plus farouche, comme près à bondir pour protéger la sœur. Son sourire se fit plus tendre encore devant la scène.

-Bonjour, vous êtes bien Shokusai et Hisaka Yasashii ?
Devant le scepticisme du jeune homme décidemment méfiant, elle s’inclina légèrement pour une révérence et se présenta.

-Je suis Seisaku Ookami, héritière légitime du trône de Utai.
-Utai ? Souffla la demoiselle de sa petite voix douce.

-Oui, j’ai de bonne raison de croire que vous n’êtes plus en sécurité. Je viens vous proposer une entre-aide. Nous aurons besoin de vous pour accéder au trône, et je pense qu’il serait plus sûre que vous veniez avec moi, pour votre sécurité.

-Bonjour, vous êtes bien Shokusai et Hisaka Yasashii ?

Au son de la voix douce Hisaka détourna son attention du cours qui se déroulait dans le stade et dévisagea son interlocutrice. Il ne daigna pas lui adresser une réponse mais il détailla ses longs cheveux noirs et soyeux, ses yeux aux reflets violets et la souplesse de ses mouvements. Il ne l’avait jamais vue auparavant, il lui décocha donc un regard méfiant en guise d’avertissement. Shokusai avait levé ses grands yeux écarlates vers la femme, lisant attentivement sur ses lèvres les paroles qu’elle était incapable d’entendre. Le jeune homme effleura imperceptiblement le coude de sa sœur pour la consulter du regard, elle semblait curieuse d’en savoir plus, elle lui adressa un discret signe de tête avant de reporter son attention sur la femme qui leur parlait. Celle-ci sembla se rendre compte de la réticence d’Hisaka car elle prit la peine de se présenter, s’inclinant légèrement.

-Je suis Seisaku Ookami, héritière légitime du trône de Utai.

Hisaka eut du mal à camoufler sa surprise mais il y parvint de justesse, adoptant une attitude neutre, il laissa sa sœur exprimer leur surprise.

-Utai ? Demanda-t-elle délicatement.

Hisaka en profita pour observer la personne qui se tenait légèrement en retrait derrière Seisaku, elle avait les yeux d’un violet encore plus intense que sa compagne et ses cheveux noirs étaient attachés, il remarqua avec une certaine confusion que ses vêtements ne couvraient qu’une très petite partie de son corps, ce qui le mettait très bien en valeur. Le regard de cette dernière croisa celui d’Hisaka qui se sentit rougir, elle sembla amusée et lui adressa un petit clin d’œil. Gêné, il reporta son attention sur la prétendue héritière du trône d’Utai.

-Oui, j’ai de bonne raison de croire que vous n’êtes plus en sécurité. Je viens vous proposer une entre-aide. Nous aurons besoin de vous pour accéder au trône, et je pense qu’il serait plus sûre que vous veniez avec moi, pour votre sécurité.

La perspective de retourner bientôt à Utai perça la barrière de neutralité du jeune homme, il pouvait presque sentir les pensées de Shokusai frétiller à ses côtés, preuve que l’excitation de sa sœur à l’idée de retrouver leur premier foyer faisait écho à la sienne. Il inclina respectueusement la tête.

-C’est un immense honneur pour nous de vous rencontrer Dame Seisaku, dit-il tandis que Sho acquiesçait, nous nous tenons à votre disposition dans l’éventualité d’un retour à Utai.

La vie s’écoulait tranquillement et normalement pour les deux jeunes utaiens en exile. Du moins, presque. Quelque chose d’important allait bientôt se produire, un danger approchait, elle le sentait. Elle n’avait pas eu besoin d’en parler de vive-voix à son frère, ils n’avaient jamais eu besoin de ça.
La petite demoiselle ressentait un danger approcher, son Zanpakutho en avait laissé échapper les échos. Cet menasse se manifesta quelques jours plus tôt par l’attaque d’une personne suspecte qui attentat à la vie de la petite brunette sourde. Son frère l’avait sorti d’affaire sans trop de difficulté, mais elle n’aurait pas sût se débrouiller toute seule. Elle est une vraie incapable au corps à corps et un combattant tel que cet assassin ne lui aurait jamais laissé le temps d’exécuter une seule attaque magique.

Elle avait peur de ce qui se passait, quitter son frère l’espace d’une seconde était une véritable angoisse, bien plus qu’avant. Utai semblait être en train de se réveiller, avec elle, tous les malfrats qui avant pillé leur cité natale …

Ces ainsi que l’apparition presque divine de la belle Princesse Utaienne fut pour Shokusai une véritable bénédiction. Pour eux, cela signifiait la promesse de la sécurité ainsi que le retour proche à leur cité natale chérie. Bien sûr, depuis le temps ils s’étaient tous deux attachés à leur famille adoptive, c’était tout de même eux qui les avaient élevé.

La princesse se présenta et Shokusai était en total admiration devant cette belle et grande jeune femme. Elle dégageait tant de douceur, tant de charme. Il n’y avait pas de toute sur son identité. A ses côtés, une autre jeune femme, brune elle aussi, aux cheveux courts et aux yeux améthystes. La petite Shokusai fut très amusé devant l’air enjôleur et naturel que prit cette demoiselle. Elle réprima un léger rire en jetant un regard amusé sur son frère don les joue avait légèrement viré au rose l’espace d’un instant. Elle reporta ensuite son attention sur la princesse alors que son jumeau ses hommages. Shokusai s’inclina légèrement en signe de respect, n’ayant nul besoin de regarder les lèvres d’Hisaka pour savoir ce qu’il disait.
Elle porta cependant très vite son regard sur les lèvres de la belle princesse Utaienne.

-Ho appelez-moi juste Sei, nous ne sommes pas vraiment en position de respecter toute ces formalités. Assurant Seisaku.
-Bien, dame Sei ! Acquiesça Shokusai avec entrain.

Les paroles de la petite brunette semblèrent faire rire leur princesse ainsi que la femme aux yeux améthyste. Cette dernière confiât qu’elle et son frère étaient « trop mignons » avant de porter son regard dans la foule. Shokusai tenta de voir ce qu’elle regardait en vin. La jeune femme aux yeux améthystes s’éloigna alors d’eux après un regard entendu avec Seisaku. Shokusai parvint lire sur leurs lèvres quelques derniers mots.

-Kaena, tu veux que je t’accompagne ?
-Non ça ira, merci Sei. Je te retrouve dans la soirée au Soldat.

A la façon que Seisaku avait de bouger les lèvres, Shokusai devina qu’elle devait avoir une voix très douce. Sera son livre-Zampakutho contre elle, la brunette aux yeux vermillons se poste devant sa princesse, bien droite.

-Dame Sei, où devons-nous vous accompagner ?
-Ho, vous avez un court pour le moment je crois ? Je vais vous attendre dans les gradins, finissez tranquillement votre cours.

La princesse se dirigea vers les gradins, comme elle l’avait dit, et s’installer en les observant d’un œil maternelle. Shokusai échangeant un regard ravis avec son frère, le visage de la petite brune était illuminé d’un large sourire béat. Elle prit la main de son frère pour aller rejoindre leur camarade au centre du stade afin de reprendre le fil de leur cours. Le professeur donnait les directives pour la petite série de combat d’entrainement qui allait suivre. Shokusai n’aimait pas beaucoup ces cours-là, habituellement elle s’arranger pour se mettre en équipe contre son frère, ils faisaient alors semblant de se battre par un jeux de mime plutôt amusant. Mais cette fois le professeur intervint.

-Ah, Shokusai, Hisaka, changez de coéquipier cette fois, il ne faut pas toujours garder le même adversaire, ça vous servira à rien de vous connaitre par cœur tous les deux devant un ennemies inconnue.

Shokusai était déçu, elle lança un regard peiné à son frère puis ils se séparèrent à contre cœur. Alors que les professeurs les aidaient à trouver un adversaire parmi leur camarades, un jeune homme, à peine plus vieux qu’elle vint l’abordé. Il était plutôt maigrichons, les yeux gris, les cheveux de même teinte mais plus foncés. Il porté des lunettes, ajoutant à l’apparente fragilité du jeune homme.

-Salut … Sho.

La brunette souris gentiment, yeux braqués sur les lèvres de son camarade.

-Bonjour !
-Dis heu … Sho … tu sais, la semaine prochaine y a un bal pour … la saint valentin …
Il articula à peine ses trois derniers mots si bien qu’elle ne fut pas très certaine de comprendre.

-Tu … Est-ce que par hasard tu … tu … tu voudrais … venir avec moi ?

Il balbutiait tellement qu’il fallut un certain moment à Shokusai pour décrypter le mouvement de ses lèvres. Elle se mit alors à rougir et prit un air désolée.

-Je suis vraiment désolée, vraiment, mais … Je vais devoir repartir bientôt, et je ne serais sans doute plus à Balamb pour le bal …

Elle croisa le regard de son frère un peu plus loin, qui la surveillait d’un air protecteur. Elle reporta alors son regard sur son camarade.

-Je suis désolée, merci beaucoup de m’inviter, ça aurait été amusant mais … Pardon, vraiment, je ne serais plus là la semaine prochaine, enfin, je ne pense pas …

Le jeune homme semblait déçu, même profondément triste mais la conversation se coupa là : le professeur rappelait tous ses élèves à l’ordre pour le début des combats. Shokusai s’excusa encore et alla se mettre en position en face de son adverse, une camarade aux longs cheveux blonds tressés. Elle ouvrit son livre-Zampakutho, prête à esquisser ses attaques magiques.
La princesse les regardaient, il fallait être à la hauteur.

Hisaka n’avait pas vu Shokusai aussi excitée depuis longtemps, il sentait l’espoir grandissant de revoir Utai qui palpitait dans tout le corps frêle de sa sœur, l’espoir et le soulagement. De plus, elle semblait avoir beaucoup de sympathie pour Seisaku Ookami.

La jeune femme aux yeux d’améthyste qui l’avait mis si mal à l’aise un plus tôt les quitta, il apprit par la même occasion qu’elle se nommait Kaena.

-Dame Sei, où devons-nous vous accompagner ?

Sho semblait très pressée de suivre la princesse mais celle-ci lui indiqua le centre du stade :

-Oh, vous avez un cours pour le moment je crois ? Je vais vous attendre dans les gradins, finissez tranquillement votre cours.

Les jumeaux descendirent ensemble des gradins pour suivre l’entrainement au combat. Hisaka remarqua avec plaisir qu’un sourire adorable illuminait le visage délicat de sa sœur.

A leur grand regret ils furent séparés pour le cours, tandis que le professeur désignait à Hisaka un adversaire, un grand blond à l’air sur de lui, un garçon frêle aux cheveux couleur de cendre se dirigea vers Shokusai, l’air pétrifié.

-Salut … Sho
-Bonjour !
-Dis heu … Sho … tu sais, la semaine prochaine y a un bal pour … la saint valentin …

Hisaka, qui se dirigeait vers l’adversaire désigné fit brusquement volte-face, la main sur un de ses zanpakutho. Il adressa un regard féroce au jeune homme maigrichon.

*Je vais le tuer.* pensa-t-il, les yeux férocement braqués sur l’intrus.

Fort heureusement sa sœur déclina l’invitation et le garçon tourna les talons d’un air déçu, ce qui procura une intense satisfaction à Hisaka. Il attendit que Shokusai porte son attention sur son adversaire pour libérer discrètement sa magie, une fine couche de glace se forma sous les pieds du garçon aux cheveux gris qui s’étala de tout son long sur le sol en poussant un petit cri des plus distrayants. Son visage n’en montra rien mais Hisaka s’amusait beaucoup finalement.

Le garçon blond au teint bronzé qu’il devait combattre se racla la gorge, apparemment furieux du peu d’attention que le jeune homme lui accordait.

-C’est quand tu veux ! Lança-t-il, agressif.

Hisaka se contenta de se placer face à lui, ne sortant qu’un seul de ses zanpakuthos en forme de griffes. Le blond gonfla le torse, essayant peut-être de se donner un air impressionnant. Le coup de sifflet annonçant le début des combats avait à peine retentit qu’il brandit l’espèce de trident qui lui servait de zanpakutho, se lançant vers Hisaka qui l’évita souplement. Son adversaire était sans doute plus puissant que lui, il préférait donc ne pas prendre le risque d’un choc au corps à corps. Tandis qu’il enchainait les feintes pour esquiver le trident, il gardait un œil sur Sho, prêt à intervenir si elle perdait le contrôle de sa magie.

Le blond semblait essoufflé par cet échange au corps à corps, fronçant les sourcils il commença à invoquer sa magie. Il sembla très satisfait de lui même quand un puissant jet d’eau sortit de sa paume pour se diriger vers Hisaka. Ce dernier sourit intérieurement. Laissant tomber son zanpakutho au sol il joignit les mains a l’endroit où l’eau arrivait et elle se transforma en glace au contact de ses doigts, emprisonnant au passage la main et le bras de son adversaire dans un arc de glace qui s’ancrait solidement dans le sol. Hisaka ramassa son zanpakutho et vint le presser contre la gorge bronzée du blondinet, qui déglutit avec difficulté au contact des trois lames acérées. Il réussit cependant à se pencher en arrière pour éviter le lames et il ramassa son trident, donnant un coup puissant avec le manche dans le ventre d’Hisaka qui se plia en deux sous le choc. Le blond utilisa son trident pour libérer son bras de la glace avec un grognement de victoire. Toutefois il n’osa plus utiliser la magie et ils continuèrent à lutter avec leurs zanpakuthos respectifs.

Hisaka sentit soudain que quelque chose n’allait pas, s’arrangeant pour avoir une vue sur Shokusai tout en combattant il vit que sa sœur semblait en difficulté ...

Crayon en mains, Shokusai observait son adversaire d’un peu rassurée. Elle laissa son regard se promener dans la foule, elle vit son frère, faisant lui aussi face à son adversaire puis elle regard un instant Dame Sei, pour se donner du courage. Elle se redressa d’un air faussement assuré et serra son crayon entre ses doigts. En général quand elle se battait, soit elle perdait le contrôle de sa magie et déclarait un incendie, soit elle se faisait assommer en moins d’une minute. Elle n’était vraiment pas faite pour la bagarre, mais elle allait quand même essayer.

Elle vit le professeur porter son sifflet à sa joue et ses joues se contractèrent. C’était le signale, il venait de souffler dans ce petit engin qui devait dégager un son bien intrigant. Remarquant cela, Shokusai ne perdit pas une seconde pour commencer à exécuter une rapide esquisse, tirant des traits rapide et bref sur le papier de son cahier de cuire. En quelques brèves secondes, les traits qu’elle traça prirent vite l’allure d’une femme guerrière, munie d’une épée, d’un casque et d’une épée. Shokusai tira un dernier trait en prononça sont invocation.

-【 W a l k y r i e s 】 !

Son esquisse s’enflamma puis d’immense flamme se projetèrent devant elle alors que son adversaire courait vers elle. Le feu forma la silhouette de la femme que la petite brune avait dessinée un peu plus tôt. La guerrière de flamme devait cependant bien mesurer un mètre quatre-vingt. La guerrière para la lance de la blonde adverse dans un étonnant bruit de métal. Shokusai poussa un soupire soulagé, elle avait eu le temps de matérialisé sa Valkyrie, elle avait toute ses chances pour la suite.
La guerrière de flemme était bien solide, mais toujours faite de feu. Elle fit reculer la blonde, ses coups habilement contrôlés par les traits que griffonnait Shokusai sur son Zampakutho. Un trait horizontal donnait un coup horizontal, un trait vertical portait un coup verticale, un cercle donnait une attaque circulaire. Une cible était tracée sur le papier pour pouvoir localiser les coups sur l’adversaire. Chaque trait s’enflammé sur un papier qui ne se consumait jamais et était tracer avec beaucoup de rapidité. La blonde combattait comme elle pouvait alors que Shokusai restait sur place, seul sa main bougeait.

La blonde décida de passer à l’étape supérieure, elle provoqua plusieurs rafale de vent et même une mini tornade pour tenter de se débarrasser de la guerrier enflammé. Shokusai alternait ses esquisses entre attaque pour sa Valkyrie et un autre dessin, sentant bien que sa première guerrière ne tiendrait pas encore très longtemps. Une bourrasque eut finalement raison de sa guerrière et Shokusai s’empressa de finir sa proche esquisse. Elle n’eut cependant le temps que d’en finir la moitié et seul un bras de sa prochaine créature sortit de justesse pour la protéger d’un dangereux coup. Shokusai fit de grands bonds en arrière pour mettre un peu de distances entre elle et son adversaire, tout en se pressant sur son esquisse.
Elle n’arrivait plus à se concentrer, la blonde ne cesser de l’interrompre et la forçait a se servir d’une créature inachevé.
Dans la panique, les mains de Shokusai prirent jeu, engendrant un large cercle de flamme incontrôlable autour d’elle. Ceci eut le mérite de faire reculer son adversaire, mais Shokusai ne contrôlait plus rien

-Non, non !

Son corps commença à se transformer en un véritable lance flamme alors qu’elle serrait son Zampakutho contre elle. Elle tentait de se contrôler, de respirer … Elle devait reprendre sa magie en main. Mais son sang bouillonnait, son corps s’agitait, comme impatient de tout brûler. Ses yeux pourpres semblèrent animé d’une lueur de feu, comme deux soleils se transformant en supernovas. Elle le mit à genoux et ferma les yeux pour tenter de se concentrer. Elle essayer de penser à quelque chose de positif, des lapins, des lacs, Utai … et aussi …

Elle senti quelque chose d’agréablement froid l’envelopper. Une présence réconfortante vint calmer le feu qui la faisait bouillonner, refroidir la lave qui s’écouler dans ses veines, remettre à état d’étoile paisible ses supernovas … Elle ressentit les mots de cette présence en elle, qui lui demander de se calmer, qui la rassurer en lui disant que tout allait bien. Elle ouvrit doucement les yeux et releva les yeux vers son frère. C’était bien évidemment lui, cette présence si fraiche et réconfortante. Elle remarqua bien vite qu’il souffrait de quelques brûlures plus ou moins importantes. Son regard exprima son inquiétude et sa culpabilité avant qu’elle ne se serre dans ses bras et ne se confonde en excuses.

-Hisaka, je suis désolée, pardon excuses moi ! Je t’ai encore fait mal je suis désolée !

Elle se décolla de lui pour pouvoir juger de ses brûlures alors que le professeur et Seisaku accouraient près d’eux. La belle princesse examina doucement le pauvre Hisaka, inquiète, mais ne lâchant pas son sourire rassurant. Shokusai rattrapa son Zampakutho pour y dessiner quelques petites fées de flamme.

-【 S e i k a 】

Le petites créatures ailées vinrent papillonner autour de son frère pour soigner le plus gros de ses blessures.

-Va à l’infirmerie Hisaka … Fit le professeur, cherchant d’ors et déjà quelqu’un pour l’accompagner.
-Je vais les y accompagner, ne vous en faites pas. Annonça Seisaku d’un air très maternelle.

Shokusai resta près de son frère, la mine inquiète et coupable. Ils se dirigèrent vers l’infirmerie pour panser les plaies du grand brûlé.