Des années plus tard...

Ryo était sencé servir totalement l'empereur de la Géhenne...mais là tout de suite ça le faisait chier. Plus rien ne se passait et le seul qui s'amusait était Sebastian en personne, avec sa soeur...donc Ryo n'en avait vraiment rien à foutre.
Une fois de plus il désobéit et quitta les enfers pour se rendre dans son monde. Il avait appris récemment des rumeurs sur Mizuo, son village d'origine et il se devait de vérifier.
La route fut relativement courte grâce a ses pouvoirs acquis et bien vite il se retrouva dans la gigantesque forêt de Balamb.
Il ne savait même plus depuis combien de temps il n'était pas revenu sur ses chemins sinueux...mais comme si il avait déserté son village hier, il avançait sans aucune hésitation.
L'esprit, aparamment toujours fidèle au poste ne lui créa pas d'ennuis...mais il parut surpris de revoir le jeune homme par delà ses chemins.
Enfin il arrivait vers le village...
Il s'arrêta un bon moment, observant de loin.

Lorsqu'il fit noir et que les lumières des maisons furent éteintes, Ryo avança à travers le village, sans un bruit. Il se fondait dans la nuit.
Durant des jours le sénario se répéta, lorsque le couvre feu était installé depuis quelques heures il sortait de sa cachette du jour et allait espionner.

Il savait que des rumeurs sur lui couraient à présent...mais cela sembla presque l'arranger...

Le jeune homme en conclut qu'il était temps pour lui de se retirer. Toujours à l'abris des regards il quitta le village et quelques mètres après l'avoir quitté, une orde de criminels en cavales lui barra le chemin.

- Nous savons qu'il y'a un truc là-bas! Conduit nous à l'endroit d'ou tu viens et nous te laisserons la vie sauve.

Ryo les regarda sans dire un mot. Ce n'étaient que des minables, il n'avait pas de temps à perdre. Il fondit la foule d'un pas las et leur tourna le dos. Les criminels en furent tout à fait énervés et ils fondirent sur le noiraud.
Il dégaina et les tua les un après les autres, ces imbéciles n'avaient de katanas ou autre armes uniquement pour décorer ou pour ce donner un genre. Sa lame dégoulinait du sang de ses ennemis, des gouttes avait éclaboussé sa joue et ses bras. Mais son propre sans n'avait pas été versé.
Pas une seule fois dans ce combat, il n'avais changé d'expression.

Des bruits de pas se firent alors entendre. Il était prêt à attaquer.

Elle avait reçu une lettre en provenance directe de Mizuo, l’intimant de se rendre au plus vite au village pour quelques affaires importante d’ordre privé. La lettre ne manquait pas de lui rappeler fermement qu’elle devait venir seul. Compréhensible, mais tant d’insistance la laissa suspicieuse. Le devoir l’appelait, sans doute avait-il besoin d’elle pour gérer un esprit ou voir quelque chose en rapport avec les parchemins … Ou autre chose. Hm, c’était louche tout ça.
Toujours est-il que rester là à se poser des questions étaient inutile, elle partit le plus vite qu’elle le pue vers la forêt de Balamb sans donner de détails à Zelos, le prévenant juste qu’elle serait absente un ou deux jours, peut-être plus.

Elle sortit rapidement de la ville pour s’enfonçait dans la forêt. Elle ne fit que quelques mètres à peines parmi les arbres quand elle se rendit compte que quelque chose clochait. On ne lui faisait pas à elle, l’experte en espionnage et filature. Elle s’arrêta et jeta un œil par-dessus son épaule d’un air froissé. Tsuki, sur son épaule, dressa ses grandes oreilles sur sa tête, attentive. Sheena passa la main dans sa fourrure et courut dans les arbres en usant de maintes feintes et détournes, disparaissant dans les arbres, apparaissant dans les fourrés à toute vitesses.

Une nouvelle présence, loin devant elle, attira son attention. Elle se terra dans des buissons pour observer une scène inquiétante. En fait, elle n’était pas inquiète pour cet étrange ténébreux qui venait de se débarrassé des bandit, non, elle était inquiète pour ces bandits. Comment avait-il eut vend de l’existence de Mizuo ? Le village était caché et son existence était à peine connue sous forme d’une légende urbaine légère. Alessandro Wilder se serait-il assuré, avant sa mort, que sa quête ne soit pas abandonnée ? Et si il avait mit d’autre personne au parfum pour Mizuo ? ça risquait vite de devenir invivable … était-ce pour cela qu’il l’avait invoqué ? Elle savait ce que cela impliquerait si Mizuo venait à être traqué : Plus aucun allez retour dans le village. Tous les Mizuoiste serait rappeler au village pour ne plus en sortir pour des années durant, le temps que l’affaire s’étouffe il faudrait bien 5 ou 10 ans. « deux jours, peut-être plus » avait-elle dit au rouquin … Si ça durait 5 ans, en effet, c’était un bel euphémisme.

Elle y penserait plus tard. Tsuki attira son attention sur la chose la plus important du moment : ce jeune homme brun aux airs ténébreux. Il dégageait une aura aussi sombre que ses vêtements, la peine et la haine émanait de lui comme un geyser.

*Ce garçon …*
*Il me rappelle quelque chose à moi aussi !*
*Mais qui … ce serait …*

Elle le fixa longuement de sa cachette et décida d’envoyer une carte d’espionnage au rapport. Elle coinça une de ses cartes entre son majeur et son index, la portant sous son menton. Une autre carte, totalement invisible s’approcha sans le moindre son du jeune homme. Elle eut juste le temps de voir son visage de près avant qu’il ne détruise sa carte.

*Impossible !!*

Il avait senti la carte, ce qui était parfaitement impossible si ce n’est si … il était de Mizuo et plus que puissant. Elle l’avait reconnu. Il avait beaucoup changé, surtout ses yeux. Elle était pourtant certaine qu’ils étaient vert autrefois.
Elle sortit donc de sa cachette et s’approcha doucement de son ancien ami d’antan. Elle n’avait plus eut de nouvelle de lui depuis sept ans. Elle avait juste reçu les rumeurs de sa désertion.

-Shiki … C’est bien toi ?

De loin, c’est dingue ce qu’il ressemblait à Noctis. Les vêtements sans doute … S’il avait déserté le village … que faisait-il là ? Avait-il apprit que ses parents étaient en vie de nouveau ?

-Tu … tu vas au village ?

Ryo en eut terminé avec les bandit quand il sentit une paire d'yeux indiscret non loin de là. Il fit mine de ne se rendre compte de rien mais lorsque la personne osa lui envoyer une carte espionne...
D'un coup de sabre il la trancha en deux.
Quelques feuilles se bruissèrent et une jeune femme sortit des fourrés. Aparamment surprise de voir le brun dans les parages.

- Shiki … C’est bien toi ?

...Shiki...cela faisait un bail qu'il n'avait plus été nommé de cette manière

- Tu … tu vas au village ?

Cette fille...il la reconnaîtrait entre mille même si elle avait passablement changé depuis 7ans...

- Fujibayashi....

Celle qui avait causé la mort de ses parents de part son incompétence.
Il ne savait pas tellement de quelle façon réagir...la tuer...la laisser vivre? Malgré le chemin sombre qu'il avait prit il n'aspirait pas à la vengeance, car l'amour pour une personne, dans le cas présent, ses parents l'avait quitté il y a bien longtemps.
Son coeur avait laissé de la glace le recouvrir depuis trop longtemps.

- J'en viens. Dit-il simplement et avec son ton froid.

Il planta son sabre dans un corps qui traînait par là et se mit en face de la brune.

- Je ne pensais pas revoir Mizuo, mais je pensais encore moins te revoir dans son périmètre.

Petite pique, histoire de lui rapeller...

Ce premier échange avec son ami d’enfance était plutôt froid. Voilà bien des années qu’elle ne lui avait ni parlé, ni même croisé de près ou de loin. La dernière fois qu’elle l’avait vu était le jours de son exile, juste après avoir mis en péril bon nombre des habitants de son village. Il devait lui en vouloir aussi … mais s’il revenait du village, lui aussi avait dû constater qu’elle avait réussi cette fois. Elle n’attendait dit pardon, ni reconnaissance pour son succès, car le mal était bel et bien fait. Personne n’était mort, mais la plus part restèrent en stand by pendant des années. Jamais elle ne pourrait leur rendre cela. Il était trop tard pour tous ces parents de voir leurs enfants grandir.
Elle se moquait bien de ce qu’on pensait d’elle, ce qui lui importait, c’est qu’à présent ses proches étaient en sécurité.

Sheena baissa la tête d’un air coupable et désolée devant les paroles de son ex-ami d’enfance. Ils étaient pourtant si proches avant. Camarade de jeux et d’entrainement, elle se souvenait encore très bien comme ils s’amusaient avec leur petite bande du village.
Tsuki, sur l’épaule de sa maitresse, frotta doucement son museau contre sa joue en guise de soutiens. Sheena passa sa main dans le pelage de l’étrange petite créature à trois queues avant de poser de nouveau son regard sur le brun. Il avait tellement changé. C’est elle … qui avait fait de lui l’être sombre et torturé qu’il était aujourd’hui. Elle le savait.

-Les circonstances ont évolué. J’ai finalement conclus le pacte avec Origine, le village est de nouveau en sécurité.

Il eut un long silence pesant et particulièrement gênant pour la jeune faiseuse de pacte. Sheena baissa la tête et se pencha en avant en signe de respect, puis se mit à genou. Le ‘Dogeza’ était une tradition typiquement Mizuoïste, leur venant de la grande cité de Utai. Cela consiste simplement à se prosterné à genou pour demander pardon. Dans les traditions du village, ce geste et extrêmement humiliant pour la personne qui l’effectue. Elle prononça, dans la langue de leur village natal, la formule de politesse exprimant regret et désolation, sans pour autant exiger le pardon.

Tsuki était descendu de son épaule et regarder la scène avec un certain gout amer. Pour elle, Sheena n’avait jamais était en tore. Elle pensait que les seules responsables étaient ceux qui lui avait imposé un tel fardeau, si jeune. Affronté un esprit originel a à peine 10 ans, c’était de la pure folie. Les traditions étaient quelque chose d’inébranlable dans ce village, mais elle les trouvait parfois très stupide. Ça la rendait même malade de voir que Sheena prenait toute la responsabilité sur elle alors qu’il n’y avait pas lieux. Les fautifs était les traditionnaliste qui l’avait envoyé bêtement dans la gueule du loup.

Le petit Kistune fixa alors le grand ténébreux d’un air grave, surveillant le moindre de ses gestes. Elle s’interposa entre lui et Sheena pour lui faire comprendre le font de sa pensé. Elle ne disait rien, mais le regard du petit animal d’apparence si chétif voir misérable voulait tout dire. Elle ne l’appréciait pas et elle n’acceptait pas la rancune qu’il avait contre sa maitresse. Tous ces habitant avait eu tort d’envoyer une petite fille à cette lourde et dangereuse besogne. Seulement, il était beaucoup plus simple de haïr un coupable plutôt que de se remettre en question. Ça, elle n’avait pas eu besoin de Psychologie Magazine pour le comprendre.

La demoiselle fut un peu surprise de l'attitude du brun. elle reprit :

- Les circonstances ont évolué. J’ai finalement conclus le pacte avec Origine, le village est de nouveau en sécurité.


La jeune femme eut ensuite un geste inattendu, elle fit un Dogeza à Ryo qui la regardait sévèrement. La salle bestiole de la jeune femme s'interposa entre lui et la fille il eut envie de rire...un sale animal sans utilité qui tentait d’impressionner qui que se soit...un coup de pied et son compte était réglé.

- Les excuse c'est pour les faible, ah, mais j'oubliais, tu en fais partie.

Il passa à côté d'elle et s'éloigna. Il la tuerais si elle continuait...
Tous aussi misérables...