Errance d'une arme sans maître [Libre !!!]

Il s'ennuyait ferme.

La guerre terminée il ne pouvait plus profiter des énormes champs de batailles qui lui permettait de se distraire en affrontant les personnes les plus fortes qu'il pouvait rencontrer, en parlant de ça aucun de ses adversaires ne l'avait pleinement satisfait, il fallait donc au blond de quoi s'amuser car la soif de violence qui sommeillait a l'intérieur de lui était en train de le rendre tellement maussade qu'il était capable de tuer un enfant qui aurait par mégarde fait tomber quelque chose a ses pieds...

Il faisait nuit et le jeune homme parcourait les rues de Midgard les plus mal famées histoire de rencontrer des imbéciles fini qui penseraient pouvoir dévaliser l'asiatique.
Chikage en recontra effectivement, sauf que le massacre qu'il venait de faire ne lui suffit pas, il se rendit donc dans la prison la plus proche et y pénétra en douce en tuant tout ce qui ceux qui eurent le malheur de se trouver là. Il se dirigea vers la salle de contrôle principale et fit s'ouvrir la totalité des portes des nombreuses cellules qui bénéficiaient du dernier cris de verrou...enfin sauf quand Chikage se trouvait dans les parage avec une envie de tout les diables de tuer.
Les prisonniers se ruèrent dans la cour intérieur de la prison tandis que Chikage arpentait les couloirs pour que la sécurité s'occupe aussi de lui...enfin, pour qu'il s'occupe de la sécurité.
Cela finit il se mit en hauteur afin de contempler ses hommes se battre avec les gardes...une fois qu'ils eurent finit il prit la parole qui résonna partout, afin d'avoir l'attention de toute le vermine restante.

- Plus je vous regarde et plus vous me faites pitié, le genre humain est tellement désespérant, donnez leur un fil d'araignée comme seule échappatoire et ils s'y raccrocheront comme des forcenés même si ils savent que cela ne pourra pas sauver leur vie, pathétique.

Une fois se fit entendre parmi les prisonniers.

- T'es qui toi?

En un battement de cils le blond fendit l'air et saisit par la gorge le prisonnier qui l'avait interrompu et le souleva du sol.

- Je suis celui qui va vous faire sortir d'ici, enfin plus exactement qui décidera lequel d'entre vous sortira. Il le laissa tomber et tandis que l'homme retomba sur son derrière dodu il se déplaça au centre de la cour et dit:

- Je suis sur que même a un contre vous tous, vous ne m'arriverez pas a la cheville. Son sourire moqueur fit enrager tout les hommes qui se jetèrent sur lui sans pitié. Il dégaina son sabre et un massacre de rouge vêtu eut lieu se soir là. Il périrent tous, sans exception.

Chikage entendit les nombreuses voitures de police arriver et décida de s'en aller car de toute façon les flics ne lui apporteraient pas plus de satisfaction que les autres.

Il s'en alla donc et il décida de continuer sa balade nocturne. Apparemment un prisonnier plus intelligent que les autres s'était fait la malle...il avait mérité que le blond s'intéresse a lui. Il le suivit jusqu’à une ruelle ou l'homme en question s'était arrêté pour braquer une asiatique brune pour lui soutirer de l'argent, il allait enfin le provoquer en duel quand la jeune femme tua sa proie de sang froid...il lui mit son sabre sous la gorge en la prenant par surprise.

- Tu viens de me voler ma proie...je me suis donné tant de mal afin d'en trouver un qui en vaille un minimum la peine...toute une prison pour rien...déçevant...tu vas devoir te racheter. En garde.

Elle était immobile depuis des heures, peut-être même des jours qui sais. Elle n'avait pas bougé d'une milimètre, elle n'avait rien mangé, rien bu, son corps semblait glacé de l'intérieur et elle ne sentait plus ses membres. Ses Zanpakutho ne cessait de lui hurler de se resaisir, mais elle le les entendait même plus. Ses yeux étaient entre-ouvert, elle les lignait jamais. Elle reposer contre un mure, comme une poupée qu'on aurait abandonné là. Elle n'était rien de plus.

Depuis la première fois depuis des années, ses souvenirs refirent surface. Qui était cette petite fille souriante déjà ? Ce ce petit garçon ? Il y avait aussi deux adultes ... Elle se souvenait de leur visage, mais qui étaient-il ? Un mot lui revint ... Fa...mille ... Famille ? Qu'est-ce que cela pouvait bien être ?
Que lui arrivait-il, elle était en train de ... réfléchir, de penser au passé ?

Des bruits de pas pressé approchèrent, en fait, elle ne les remarqua même pas. Une voix roque dit quelque chose qu'elle ne comprit pas et elle senti qu'on la saisit par la gorge pour la soulever. Ne clignant toujours pas des yeux, elle fit sont premier mouvement depuis logntemps. Elle bougea simplement les yeux pour planter son regard dans celui d'un truant barbu à la combinaison raiyée.

-Ho tu réponds salope ! File ton frique ou j'te saigne.

Ranmoa resta muette et immobile, l'homme sorti alors un couteau papillon et passa la lame sur la joue pour décendre jusqu'à son cou. La jeune femme ne se setni même pas bouger, c'était un réflexe d'autodéfense qu'elle ne contrôlait pas. Sans même user de ses Zanpakutho, elle planta sa main dans le torse de l'homme. Elle enfonça ses doigts alors que l'homme se crispait, elle saisit une côte et lui arracha avant de la planter dans sa gorge. L'homme tomba à la renverse, et Ranmoa qui ne touchait pas le sol jusque la retomba dans sa position initial, dos contre le mur, face à ce cadacre sanglant.

De nouveau bruit de pas, elle remarqua des sandalles et un bs de kimono quand une lame de katana vint se nicher sous sa gorge. Une voix raisonna, cette fois elle comprit ce qu'elle disait. Elle releva doucement la tête vers un homme blond aux yeux bridés. Elle entre-ouvrit la bouche et il lui sembla qu'elle ne savait plus parler. Elle chercha longuement ses mots et ne pu lâche q'une seule mot, dans sa langue natale le japonais.

-Gomene ....

Elle ne dit et fit rien de plus, quand l'homme brandit son sabre, près à l'abatre sur elle. En un bref instant, elle se retrouva derrière son nouvel adversaire, brandissant ses deux Zanpakutho aux allures de lampions.

-Est-ce un ordre ?

La jeune femme en un éclair se retrouva derrière Chikage en le menaçant de...lampions...
Elle lui demanda si ce qu'il lui avait dit était un ordre, le blond absolument ravi de cet affront sourit en coin et répondit en se retournant doucement.

- C'en est un.

Le combat débuta et les deux adversaires échangèrent des coups a une allure vertigineuse. Chikage ne faisait qu'esquiver les coup de la demoiselle qui gardait un visage absolument impassible. Intéressant, vraiment. Il lui lança quelques piques destinées a la faire s'énerver, plus elle restait de glace, plus il souriait. Il était temps de passer a l'attaque. Bloquant un de ses bras dans un prise tirée évidemment d'arts martiaux il lui fit lâcher un de ses lampions. Il ne se doutait pas que ses lampions pouvaient laisser échapper des piques, et il fut touché en plein dans les côtes.

- Mon kimono...

Le combat reprit et cette fois Chikage dégaina son sabre, le combat redoubla de vitesse et les coups plurent, la petite se défendait admirablement bien, et il la testa durant encore de longues minutes, et tout d'un coup sans crier gare il décida d'en finir, car plus se combat s'éternisait plus la remarquable attaque de son adversaire abîmait son kimono et le blessait de temps a autre. Ils étaient tout les deux plein de sang et les vêtements en lambeaux.

- Il est temps d'en finir tu ne crois pas?

Faisant appel a son élément il fit s'abattre la foudre sur la demoiselle qui esquiva plusieurs fois mais il l'encercla et finit par la toucher. Elle était étendue par terre et ne bougeait plus.

- Ce combat m'a ravi, tu étais un bon adversaire, félécitation.

Il allait se retourner et s'en aller mais un son sortit de la bouche de la jeune femme.

- Tu n'es pas morte? Intéressant.

Il se dirigea vers elle, posa un genou a terre et vérifia qu'elle était bel et bien en vie.
Chikage eut pour seul réflexe de sourire. Il attendait une réaction, comment se débrouillerait-elle alors que ses armes étaient hors de portée?

Comme à chacun de ses combats, elle se contentait d'analyser le moindre mouvement de son adversaire pour mieux y répondre. Dans un premier temps, elle n'eut pas grand chose à analysé, l'homme se contentait d'esquiver et de parer. Puis il se décida à engager un vrais combat. C'était un adversaire puissant, cela lui rapeler ses entrainement avec son ancien maitre : Auron. Non, ce n'était pas pareil. Auron était plus violent, ses entrainements était parfaitement semblable à un véritable combat à mort. Auron ... Elle ne se souvenait déjà presque plus de lui. Et pourtant, il fut comme un père pour elle. Mais a présent il était mort, elle n'était qu'une poupée démuni de marionétiste.

Cependant, elle venait de trouver quelqu'un qui semblait la tester. Il lui avait donner un ordre, alors elle l'exécutait. Elle était toujours aussi vide, mais elle se senti plus vivante lorsqu'elle avait un "maitre".
Elle libéra partiellement son Zanpakutho, mais ne chercha pas a développer sa forme totale. Son adversaire n'était pas intouchable, mais elle non plus. A dire vrais, il était peut-être à force égale. Puis uen pluie d'éclaire s'abati sur elle. Elle en para un bon nombre et une décharge fini par tranverser son corps. Elle se raidit, fut parcourut de convultions et s'écroula au sol alors que ses lames roulaient a quelques pas d'elle.

Son adversaire commençait à l'éloigner.

-S....seika ... Gémit-elle.

Le blondinet s'approcha à nouveau d'elle et son visage lui apparut. Elle le fixa et poursuivit ce qu'elle cherchait à prononcer.

-Seika ... no ... Namida ... * (larme de fleur sauvage en japonais)

Des tiges sortirent du bitume pour s'enrouler autour des bras et de la nuque de la jeune femme, d'autre s'enroulèrent autour des jambes du jeune homme et grimpèrent jusqu'à ses bras. Elle leva dificilement la main vers l'asiatique alors que les racine commençait à donner naissance à une multitude de fleurs blanches. Une tige fleuris et parsemé de ronce vint liée la main des deux asiatique l'une à l'autre, les écorchant et mêlant leur sang.
Il ne devait pas comprendre grand chose, mais c'était ainsi que Ranmao se liait à un maitre. Elle entre ouvrit la bouche et balbucia un nouveau mot en japonais.

-Sensei ...

Alors qu'il observait la jeune femme et décidait de son sort, des tiges firent leur apparition et enveloppèrent les membres et la nuque de la jeune femme, puis il grimpèrent le long du corps de Chikage jusqu’à sa main que le végétaux attira vers celle de la jeune femme, une fois liées une ronce écorcha la peau des deux jeune gens et leur sang se mêlèrent, il resta de glace et observa, tout de même prêt a attaquer.
Elle l'apella "Sensei" ce qui étonna le blond.

- Je ne sais pas ce que tout ça voulait dire, mais je ne vois pas d'intérêt a te tuer, tu as la vie sauve.

Puis il se retourna et s'en alla tranquillement.

L'homme se releva après avoir avoué qu'il n'avait pas comprit ce que symbolisait tout ceci. Il commençait à repartir, Ranmao se redreassa aussi^tot, la douleur la coulait au sol. Elle tendit la main vers lui avant d'attraper ses Zanpakutho. Elle s'en servit pour se relever et suivit celui qu'elle conciderait comme son nouveau maitre. Elle n'ouvrit cependant pas la bouche, elle souffrait encore de ses multiples blessure et de la décharge qu'elle avait subit mais refouler tout cela. Elle devait suivre son nouveau maitre.

Au détour d'une ruelle sombre, la jeune femme remarqua un homme sur un toit, pointant une arbalète vers le blond. A voir son allure, ce devait être un tueur à gage. Elle ignorait si le blond avait remarqué la présence du tireur embusqué posté derrière lui, mais elle agit rapidement. Une flèche fandit l'air et elle la reçu dans l'épaule à la place de l'asiatique. Elle tomba à genoux, la retirant sans ménagement en l'envoya droit dans la tête du tueur. La flèche n'eut aucun mal à transperser son crâne.

Elle saignait abondemment, mais se releva, prète à suivre son nouveau maitre où qu'il aille.

Il était en train de s'en aller, mais la jeune femme décidément étrange le suivit, que faire? D'habitude les gens s'en allaient en courant les rares fois ou il les laissaient en vie, mais elle non, au contraire.
Il la laissa faire et resta sur ses gardes. Elle semblait avoir un tantinet de mal a suivre, bon normal avec les blessures qu'elle avait.
Du coin de l'oeil il apperçut un homme munit d'une arbalète qui en voulait apparemment à sa vie...il fit comme si de rien n'étais et lorsque la flèche allait le toucher la jeune femme se rua vers lui et se fit transpercer l'épaule a la place du jeune homme. Ensuite elle élimina leur agresseur en lui renvoyant la flèche avec une puissance telle, qu'elle lui traversa net le crâne. Il se tourna vers elle.

- Je ne sais pas si tu es folle ou suicidaire, mais laisse moi te dire une chose, si tu veux sauver ta peau il est très déconseillé de me suivre.

Il continua sa route et la jeune femme continua de le suivre. Arrivé chez lui il la laissa entrer et lui jeta une trousse a pharmacie.

- Soigne toi.

Ensuite il allât dans la salle de bain et laissa tomber son Kimono déchiqueté et se doucha. Il n'avait pas envie de faire quoique se soit de plus alors quand il eut terminé il enroula une serviette autour de sa taille et téléphona a ses deux acolytes en leur demandant de venir le lendemain a la première heure.

- Je déciderais de ton sort demain.

Il fit coulisser la porte de sa chambre (son appartement étant a l'image des maison traditionnelles japonaises) et allât tout simplement dormir.

La jeune femme resta muette devant la remarque du blond. Il était inutile qu'elle lui dise que lui importait peu et qu'elle désirait simplement le servir. Il lui avait donné un ordre, ils avaient vombatu et il avait survecu. Ce simple geste pourtant désinteressait et n'ayant en aucun cas l'intension de l'aider la fit se sentir vivante. Simplement pour ça, elle se devait de vivre pour lui des à présent.

Elle continua de le suivre docilement et discrètement, sans pour autant se cacher. Elle attendit ensuite à la porte de son maitre jusqu'à ce qu'il l'invite a entrer. Il lui jeta du matériel de soin et lui ordonna de se soigner, elle s'éxécuta aussitôt, c'était un ordre après tout.

Lorsqu'elle eut fini, elle jeta le matériel usée et rangea le reste dans sa trouse qu'elle posa sur la table. Puis elle resta debout, statique. Le jeune homme arriva bientôt dans la pièce et lui assura qu'il prendrait une décision demain quant à son sort. Elle se pencha en avant pour le saluer et il parti dans sa chambre. Ranmao resta debout et droite toute la nuit, le regard fixé sur la porte de la chambre de son maitre. Ses Zanpakutho tentèrent bien de la faire au moins s'asseoire, mais elle resta sourde comme d'habitude.

Ses plaies était désinfecté et ne saignaient plus, mais elle n'avait prit la peine de se changer ou d'arranger ses vêtements déchiqueté. De toute façon, elle n'avait aucun change.

Au petit matin, quelqu'un tambourina à la porte. Elle resta imobile, et tourna simplement la tête vers la porte lorsque quelqu'un l'ouvrit. Elle tomba nez à nez avec une jeune homme aux long cheveux bleu et à la peau légèrement basané, lui aussi asiatique. Il parut étonnée, la regarda de haut en bas (s'arrêtant un instant sur sa poitrine généreuse que ses vêtements déchiqué laissé entre voir) et eut un sourire malicieux.

-He, Amagiri, matte-moi ça un peu !

Un second homme, plus grand et plus caustaud entra. Il paru lui aussi étonné mais resta plus sobre que son ami souriant qui s'approcha d'elle.

-He chérie, qu'est-ce que tu fais là ? Me fais pas croire que Chikage t'as ramener et t'as laisser là ... moi une fille comme ça je l'invite dans mon lit à coup sûr !

Elle resta terré dans son mutisme, fixant simplement le jeune homme dans les yeux.

-He ben ... pas très causante la petite. T'as perdu ta langue ?

L'homme approcha sa main du menton de Ranmao qui la repoussa d'une simple gifle. C'était un avertissement, la prochaine fois il passait par la fenêtre. Il ricana et s'éloigna pour plutôt s'approcher de la porte de la chambre de l'asiatique qui devait sûrement émerger. Il n'eut pas le temps de frapper à la porte qu'il se retrouva à terre, Ranmao bloquant ses bras dans son dos.

-Maitre se repose. Vous n'avez pas l'autorisation de le déranger.
-De quoi ? Putain mais il va les chercher où ses nana lui !

Le dénomé Amagiri avait déguainé son katana pour menasser la jeune femme qui se bougea pas d'un pouce.

-Je n'ai pas reçu l'ordre de combattre.
-Lache moi alors ! Ahrg, Chikage !!!

Chikage n'avait évidemment pas prit la peine de mettre un réveil ou quoique se soit d'autre, ils attendraient qu'il veuille bien se lever, et puis de toute façon avec le bruit que ces deux là pouvaient faire, il serait mis au courant de leur arrivée bien assez vite.
Effectivement au petit matin un raffut se fit entendre derrière la porte de la chambre de Chikage, néanmoins, il ne prit pas la peine d'aller voir tout de suite, il préféra écouter ce qu'il se passait.
Il ricana intérieurement, cet imbécile de Shiranui venait de se prendre un joli vent de la part de la demoiselle. Puis, en reconnaissant sa démarche il comprit qu'il avait l'intention de faire ce que pourtant Chikage lui avait demandé de ne jamais refaire : entrer a l'improviste dans sa chambre. Mais la petite demoiselle ne l'entendit pas de cette oreille, d'ailleurs en fournissant le travail du meilleur garde du corps elle empêcha Shiranui de s'incruster. Il allait bien s'entendre avec cette fille...
Il avait prit le temps de s'habiller en silence en même temps que d'écouter ce qu'il se passait il ouvrit la porte violemment.



- Ferme là, Shiranui, t'entendre brailler m'exaspère, Amagiri range moi se sabre immédiatement, la demoiselle, lâche le.

Tous s'exécutèrent sans bruit, il avança vers la jeune asiatique.

- Comment t’appelles-tu?

Elle se présenta puis il reprit la parole.

- Ranmao...bien, je te présente Shiranui Kyo et Amagiri Kyuju, des larbins a mon service, pour ma part je suis Chikage Kazama.

Ce petit interlude passé il se dirigea vers sa cuisine ou sa bonne avait préparé le petit déjeuné, il les apella et ils vinrent le rejoindre, tous mangèrent en silence mais Shiranui ne pu tenir plus longtemps et demanda :

- Chikage, elle fout quoi là? Il désigna Ranmao du menton.

Le blond lui fit un regard glacial, n'aimant pas être dérangé et lui répondit sur un ton sans appel :

- Si tu tien vraiment a le savoir, demandes le lui toi même. Imbécile.

Le repas se termina ensuite dans le silence le plus total et une fois terminé il s'adressa à Ranmao.

- Je te fais une fleur en te laissant le choix, rester a mon service ou partir, sache que ce n'est pas donné a tout le monde alors choisit bien, si tu choisis de rester et que plus tard tu retourne ta veste, je te tue. Tu as une heure pour me donner ta réponse.

Il continua de boire son thé tranquillement.

L'homme aux cheveux bleus faisait vraiment beaucoup de bruit. Ranmao était chaque fois impresionné (si c'était possible qu'elle le soit) qu'un être humain puisse faire autant de son avec sa bouche. La porte coulissante de la chambre de son maitre s'ouvrit et elle se releva sous son ordre, s'inclinant en avant en signe de respect et de salut. Le dénommé Shiranui se releva a son tour en fixa tour à tour la demoiselle puis le blond en se massant la nuque. Ranmao quand à elle, ne lui adressa pas un regard et observa son maitre, attendant un ordre.

*Oh*
*My*
*God*
*Il est tellement canon que j'ai envie d'hurler ...*
*Il est tellement canon que j'ai envie de pleurer*
*T'as toujours envie de pleurer !*
*Mais la y a de quoi ! C'est autre chose qu'Auron là *ç* *
*Ranmao ... comment tu fais pour pas baver ?*
*Comment tu fais pour pas le violer ?*

La demoiselle restez imperturbable face au parole psychique de ses deux acolites. Il faut dire qu'en tant que grande inssemble, le charme des hommes n'avait jamais eut aucun effet sur elle. Elle était incapable d'aimer ou de désirer. Son seul désire était de servire un maitre quel qu'il soit.

Le blond lui demanda son nom. Elle chercha un instant dans sa mémoir ... avait-elle un nom ?

-Ranmao Nikonikosuru. Mais mon nom sera celui que vous désirez Kazama-sama.

Chikage ordonna à ses trois sous-fiffre de venir s'installer à table pour un petit déjeuner. La demoiselle s'éxécutant en silence et mangea avec douceur et élégence ce qu'on lui servait. Avec ses deux chignons et sa petite mine, elle ressemblait à un véritable petit chaton.
Le jeune inpulsif au cheveux bleus demanda ce qu'elle faisait la, et son chef l'envoya gentiment boulé. Il ne chercha pas à poser la question à la demoiselle, de toute façon, il est peu probable qu'elle aurait répondu.

Elle bu une gorgé de thé avec élégance puis son maitre lui adressa à nouveau la parole. La question qu'il venait de lui poser n'avait aucun sens pour elle, cela lui semblait évident, jamais elle ne trahirait son maitre.

-Maitre Kazama, je vous servirais jusqu'à la mort.

Les deux autres lui lancèrent un regard étonné et suspicieux. Elle ajouta.

-Tuez moi lorsque je vous deviendrais inutile.

Elle fini son thé en une gorgé et posa ses mains sur ses cuisses, fixant son maitre d'une regard vide.

*Va y, dis lui maintenant que tu feras tout ce qu'il voudra *ç* *
*Il est mon maitre, c'est une évidence*
*Nan mais moi je parle ... de ... tu vois ...*
*Mais non elle comprend rien laisse ! Allez Ranmao, répère juste après moi "maitre, prenez-moi la maintenant !"*
*Il me possède déjà et je ne peus lui donnez un odre quel qu'il soit.*
*J'abandonne ...*
*Moi pas ! Hein qu'il est beau ton maitre Ranmao ?*
*Oui.*
*Tu te souviens ce que Auron te faisais faire des fois a des hommes pour les occuper ou les voler ou ... tu sais dans un lit ? Tu voudrais faire ça avec lui là ?*
*Seulement s'il en décide ainsi*
*...*
*Tu voix ? Irrécupérable ...*
*Elle est même pas gêné ! Enfin ... a quoi je m'attendais moi aussi ...*
*Ben ouais ...*
*Je vais ... pleurer un p'tit peu*

On pu remarqué à l'autre bout de la table, le dénomé Shiranui se pancher vers son chef.

-Dite ... vous les cherchez où vos demoiselle ? Parce que perso ... Une fille a mes ordres comme ça ... Elle est bizard mais ... voila quoi ... Il eut un sourir et un haussement de sourcils mesquin.

Ranmao était vraiment spéciale, elle ne connaissait pas Chikage, mais il avait fallut d'un petit combat pour qu'elle s'offre totalement a lui sans condition...tout ceci était louche et le blond restait sur ses garde encore plus qu'a l’accoutumée. A vrai dire elle l'intriguait, mais il ne lui ferait pas confiance avant un bon moment. Lorsqu'il lui offrit l'unique chance de partir elle lui répondit d'une façon bien solennelle qu'elle le servirait jusqu'à la mort, ou alors jusqu'au moment ou le blond déciderait qu'elle ne lui était plus utile.
Il ne dit rien et reprit du thé, il fixait le vide et semblait réfléchir. Chikage fut interrompu dans sa semi-méditation par Shiranui qui lui demandait ou il cherchait "ses demoiselles" car il aimerait bien en avoir une sous ses ordres...
Il n'eut pas droit a une réponse mais à un simple regard en coin qui le fit taire.

- Chikage-sama, reprit Amagiri, vous ne nous avez pas appelés pour prendre un simple petit déjeuné je suppose, si je puis me permettre, quelle sera notre mission?

- Vous allez l'accompagner et lui acheter le minimum nécessaire, dont des nouveaux vêtements.

- Moi je la préfère comme- Il fut interrompu car Chikage venait de le faire gicler plus loin d'un coup de poing.

- Tu me fatigue...

Il se leva et les autres l'imitèrent, il saisit son sabre et dit une dernière chose avant de s'en aller seul :

- Je serais de retour demain matin, jusque là tenez vous tranquilles.

- Mais maître, intervint Amagiri, ne voulez vous pas que l'on vienne avec vous?

Pour toute réponse, il lança une liasse de billets et s'en alla. Il avait a faire et cela ne pouvait pas attendre. Chikage voulait en apprendre plus sur cette femme.

Un nouvel ordre fut donné par son maitre. Il était simple, peu conventionelle, mais c'était un ordre et elle le suivrait. Contrairement a ses deux Zanpakutho qui jubilait, elle ne ressentait pas plus de joie ou d'entré à l'idée d'aller faire du shopping, ce n'était qu'un mission pour elle, et même sans ça, elle ne voyait pas quel plaisir on pouvait tier a acheter un objet (si il lui arrvait un jour de croiser Reanbell, la petite blonde se fera un plaisir de lui faire une thèse de cent pages pour lui expliquer à quel point le shopping est une chose merveilleuse).

L'éxentrique aux cheveux bleus se fit maté par son chef puis ce dernier ne tarda pas a s'éclipsait. Ranmao aurait voulu le suivre, mais l'ordre qu'elle avait reçu était incompatible avec cela. Elle se retrouva donc avec les deux autres larbins de Chikage qui se lancèrent quelques regard embêté et intrigué.

-Pfff ... Vraiment, c'est de pire en pire. Voila qu'il nous demande de faire du shopping pour sa nana ... Quoi que ... ça peu être sympa.
-Arrête de faire le fanfarons et trouve donne ta veste de kimono à la demoiselle heu ... Ranmao c'est ça ? On va pas la balader comme ça en ville.
-Ouais, ouais ... Pourquoi tu donnes pas la tienne de veste ? Devant le silence de son ami, et défit donc sa veste et la posa sur les épaules de la demoiselle. Voila.

Ranmao lâcha un simple et impassible "merci" qui surpris légèrement ses deux nouveaux coéquipié. Puis sans un mot de plus, sortirent de la demeur de leur chef pour une journée Shopping. Si elle n'était pas aussi insensible monotone, elle aurait passé de bon moment. Entre les bouffonerie de Shiranui et les réaction aussi développer que Ranmao de l'autre rouquin, la journée promettait.
Il firent surtout des boutiques de vêtement traditionnelle asiatique, Ranmao retrouva des tenues semblablent à celle qui avait fini en lambo et bien d'autre don :



Et la dernière qu'elle porta pour le reste de la journée.


Il faut bien spur précisé que chaque essaie de ces tenues retenaient l'oeil attentif de la population masculine alentour et que Shiranui ne manquait pas une occasion d'exprimer tout au ce que les autres pensaient tout bas.
En plus de vêtements, il fallut acheter des sous vêtments. La siatuation aurait été gênante pour n'importe qui, mais Ranmao ne ressentait décidemment rien, et ne pensa pas une seconde au fait que cela pouvait être "gênant". Pour elle, ça restait un morceau de tissus qu'elle devait acheter.
En tout cas, elle avait refait le plein et avait tout ce dont elle avait besoin. Il ne restait pas grand chose du budget que leur patron leur avait donné.

Ils rentrèrent bientôt à la demeur du blond. Ils déposèrent les sac dans un coin et la jeune femme prit sa position a quelque mètre de l'entré pour ne plus bouger.

-Tu peux allé t'asseoir ... Et même te coucher, il a dit qu'il reviendrait pas avant demain.
-Je n'ai pas reçu d'ordre, je dois attendre.
-Ben ... va au moin prendre une douche. Le patron aime les gens propres. Tenta-t-il.

Son acolite hocha la tête en guise d'aprobation. Ranmao hésita, les regarda longuement puis daigna allé prendre une douche. Je ne vous cache pas que Shiranui a essayé de regarder par la serrure, mais son acolite roux l'entraina avec lui à l'extérieur, ils n'avaient plus rien à faire ici.
Ranmao recoiffa ses deux petits chignons au allure d'oreille de chat et refis ses petites tresses fine avant de sortir de la salle de bain pour attendre, debout et droite, que son maitre revienne au petit matin.

Son enquête le fit vite parcourir pas mal de chemin, il fouinait depuis des heures, et puis sans prévenir un pépé à l'air traumatisé s'approcha de lui :

- J'ai entendu sans le vouloir votre conversation avec ce marchand...et je crois pouvoir vous donnez quelques informations...il s'arrêta espérant toucher un petit pourboire, le seul qu'il reçut, fut d'être soulevé du sol par un Chikage légèrement en colère de fait qu'il perdait beaucoup de temps et ne trouvait rien. Le blond le lâcha et lui pointa son sabre sous la gorge.

- Parle, je n'ai pas que ça à faire.

Le vieux balbutia des choses incompréhensibles mais Chikage retint le plus important, Rogue Town, Auron. Il était près de trois heures du matin, il rentra. Il ne fallait pas plus que ça au blond pour savoir que cette fille ferait vraiment tout ce qu'il pourrait bien lui demander, au moins elle ne l'emmerderait pas avec des état d'esprit de faible, bonne chose.
En poussant la porte de son appartement vers 5h30 du matin, il découvrit Ranmao plantée là, décidément elle ne faisait rien par elle-même...

- A ton avis pourquoi ai-je demandé a la bonne de faire correctement la chambre d'ami? Ce n'est en tout cas pas pour le plaisir, cesse de rester là et va dormir. Il n'était pas content...son ton dur le trahissait.

Il se dirigea vers sa chambre en silence et referma la porte derrière lui. Puis il s'allongea habillé pour dormir quelques heures.

La porte s'ouvrit tout à coup, et elle découvrit son maitre. Il avait l'air plutôt hostile, mais jusque la il n'avais pas vraiment fait preuve de "sympati" envers qui que ce soit, ce devait être son tempéramment.
Il lui ordonna d'aller dormir et elle s'inclina en avant en lançant un "bien maitre" de ça voix monotone puis se retira dans la chambre d'ami préparer à cet effet. Elle défit son kimono pour se giller presque nue dans les draps. Voila bien quatre jours qu'elle n'avait pas dormit, elle sombra bien rapidement dans un lourd sommeil réparateur.

Sa nuit, ou plutôt sa matinée de sommeil, fut rythmé d'étrange rêve qu'elle n'avait pas fait depuis longtemps. Elle rêva d'une petit fille asiatique souriante, et d'un petit garçon qui l'accompagnait. Ils semblaient heureux tous les deux et riaient au éclat. Ils couraient, cueillaient des fleurs pour les offrir à leur parent. Ranmao se souvenait de toute cela, de cette petite fille au sourir magnifique, sans doute le plus beau du monde ... Mais elle ne réalisait pas que cette enfant souriante était elle autrefois. Une enfant si gaie et pleine de vie, était tout à coup devenu la femme froide et inexpressive qu'était Ranmao. Cela n'avait plus de secret, son sourire était mort avec ses parents, plus rien ne pourra refaire apparaitre ce sourire radieux d'enfant.

Une voix résonna soudainement de sa tête.

-Regard Neesan, un papillon !

Ranmao ouvrit ses grand yeux ambres sur le plafond blanc de la chambre. Il faisait jours. Elle tourna la tête vers la fenêtre entre ouverte où voletigeait un petit papillon blanc. Elle se leva et vint tendre son doigt près de l'insecte qui accepta de s'y poser. Il se reposa les ailes un instant et s'envola à nouveau. La jeune femme attendit un instant à la fênetre puis enfila un kimono mauve et léger avant de sortir de la chambre. Il était encore assez tôt, environ dix heures, elle suprit la dame de maison en train de préparer le petit déjeuner.

-Ah bonjour mademoiselle. Je vous en pris, venez manger.
-Je dois attendre maitre Kasama-sama.
-Ho mais ... Il ne vous en voudra pas je pense ... Venez au moins vous installer si vous voulez.

La brune resta muette, mais deigna tout de même allé s'asseoir.